2014-09-25_10381999_photo_by_Allen_McEachern-1280x853.jpg

septembre 5, 2021

Il y a plusieurs bienfaits de l’activité physique durant la période post-natale.

Il n’y a pas de consensus quant à la durée de la période post-partum en ce qui concerne l’activité physique; c’est-à-dire la durée de temps qu’on doit adapter à nos entraînements suite à la grossesse et l’accouchement. Les opinions varient de 6 semaines à deux ans et il n’y a pas d’étude concluante pour nous guider. Il y a autant d’opinions professionnelles qu’il y de variations dans le corps d’une femmes qui à eu un enfant!

Cela étant dit, selon mes études et mon expérience professionnelle et personnelle, je crois que la ligne se trace bien à 40 semaines. Notre corps à pris 40 semaines pour faire un enfant, donnons-lui 40 semaines pour récupérer.

Perte de poids. Entre un demi livre et deux livres par semaine est recommandé. Lorsque maman allaite, ce chiffre peut grimper jusqu’à 3 livres par semaine.

En moyenne, la perte total du poids se fait sur 6 à 12 mois mais le poids pris durant la grosses peut rester plus longtemps (même si vous exercer le métier d’entraîneur) car la perte de poids dépend de l’alimentation, l’activité physique, les hormones, le sommeil et le niveau de stress; surtout en période post-partum.

L’activité physique pratiquée de façon régulière aide au diminution de dépression post-partum et baby blues.  Il suffit de faire une marche rapide de 20 minutes pour bénéficier d’une augmentation de l’énergie

Un entraînement supervisé et régulier peut aider avec correction de la posture de maman; c’est-à dire la posture penché vers l’avant dû au transport de la coquille, une poussette mal ajustée, tenir bébé dans nos bras et ramasser, ramasser, ramasser.

Une entraîneuse qualifiée peut aussi vous guider à renforcer et travailler la souplesse du plancher pelvien et renforcer la stabilité du corps en travaillant les abdominaux.

Travailler ces deux groupes musculaires (plancher pelvien et abdominal) ont nombreux bienfaits dans notre quotidien tels que moins de maux de dos et des éternuements en confiance 😉

Et la liste se poursuit. Intégré de l’activité physique à votre congé de maternité aura toujours des bienfaits!

K:)


Augsut-23-2021-1280x853.jpg

août 24, 2021

Après la naissance de notre bébé, certaines modifications doivent être apportées à notre entraînement afin d’effectuer un retour à l’activité physique sain et d’éviter des blessures qui pourraient entraîner des séquelles à long terme (descente d’organes, abdominaux non fonctionnels et incontinence).

On doit limiter les impacts et les sauts pour laisser le plancher pelvien reprendre sa force et sa souplesse. On doit aussi modifier les mouvements pour travailler les abdominaux sans endommager le plancher pelvien et prévenir la diastase des grands droits.

Jusqu’à 6 mois après la fin de l’allaitement (et non de l’accouchement), la relaxine reste dans notre corps. Cette hormone vise à rendre les articulations plus souples afin de laisser le bassin ouvert en vue de la naissance du bébé. Par contre, cette hormone n’est pas spécifique au bassin, elle joue sur toutes les articulations du corps.

On doit donc éviter les mouvements brusques avec des changements de direction rapides qui pourraient entraîner des entorses et autres blessures aux tissus mous.

Ces adaptations demeurent en place jusqu’à temps que le corps recouvre une force musculaire adéquate pour des mouvements plus intenses, que le plancher pelvien fonctionne de façon adéquate et que la respiration efficace est bien maîtrisée. Cette periode peut durée de 4 à 24 mois selon chaque femme.

Bref, prenez le temps de bien bouger de façon moins intense dans le mois suivant l’arrivée de votre bébé et vous allez mettre tout en place pour bien bouger, de façon intense sans douleur (ni fuite urinaire, maux de genoux ou maux de dos) dans les années qui suivent votre accouchement.

Bon entraînement!


6D23B768-353B-4C09-BB74-36C93C93941C-1280x720.png

juin 1, 2020

Avec l’arrivée du beau temps, on me pose souvent des questions à propos des gilets de sauvetage pour pratiquer des activités nautiques. Voici quelques infos pour éclairer votre magasinage.

La différence entre gilet de sauvetage et VFI

En magasin, on retrouve deux types d’équipements : le gilet de sauvetage et le vêtement de flottaison individuel, qu’on nomme aussi VFI. Quelle est la différence entre les deux? 

  • Lorsque vous tombez à l’eau, le gilet de sauvetage va vous retourner sur le dos et sortir votre tête de l’eau, donc il va littéralement vous sauver la vie en vous permettant de respirer.
  • Le VFI vous fait flotter dans la position dans laquelle vous vous retrouvez dans l’eau, sans nécessairement sortir votre tête hors de l’eau.

Environ 95% des équipements qui sont vendus dans les magasins de sport sont des vêtements de flottaison individuels. On retrouve surtout les gilets de sauvetage dans les embarcations commerciales, comme les bateaux de croisière et les traversiers. 

Comment les différencier?

La seule façon de faire la différence entre les deux, c’est de lire l’étiquette à l’intérieur, qui mentionnera s’il s’agit d’un gilet de sauvetage ou d’un vêtement de flottaison individuel. 

On remarque aussi que le rembourrage sur le côté du gilet de sauvetage est en général beaucoup plus épais. 

Pour vous protéger, portez-le!

Le plus grand problème avec ces équipements provient surtout de l’utilisation qu’on en fait. Plusieurs personnes s’assoient sur leur VFI plutôt que de le porter dans une embarcation! Si vous tombez à l’eau et que votre gilet s’envole au vent, il est très difficile de nager pour aller le chercher, puis de l’enfiler dans l’eau. Autrefois, on ne trouvait que des gilets de sauvetage, mais les gens les trouvaient inconfortables et incommodants, alors on a inventé les VFI, qui sont plus minces, plus légers et moins chauds.

Quelle couleur choisir?

Pour être approuvés par le ministère des Transports, les gilets et les VFI devaient autrefois être jaunes, oranges ou rouges. Mais vu que certaines personnes ne les portaient parce qu’elles les trouvaient peu esthétiques, on a assoupli les standards et permis d’autres couleurs plus à la mode afin d’inciter les gens à les porter. Toutefois, je vous conseille de choisir un équipement d’une couleur voyante afin que l’on vous repère de loin. Une couleur foncée ou le blanc se confondent avec leur environnement et on ne vous verra pas bien de loin. De plus, le jaune, le rouge et l’orange sont des couleurs associées à l’urgence.

Informations à l’intérieur

À l’intérieur de la veste ou du VFI, vous trouverez des informations imprimées (si vous voulez en acheter un d’occasion et que l’écriture n’est plus lisible, ne l’achetez pas). On y mentionne le type d’équipement, la grandeur et le poids qu’il soutient. Il doit comporter la mention qu’il est approuvé par le ministère des Transports ou une autre instance gouvernementale, un peu comme les bancs d’auto pour bébés.

Inspection annuelle

Pour vous assurer que vous et votre famille êtes bien protégés, procédez à l’inspection de votre équipement au début de chaque saison :

  • Est-ce que les attaches fonctionnent bien?
  • Est-ce que les coutures sont intactes?
  • Est-ce que le tissu est encore solide?
  • Est-ce qu’on peut lire l’écriture à l’intérieur?
  • Si vos enfants ont grandi, assurez-vous que l’équipement est encore adapté à leur taille et à leur poids. Il doit correspondre au bon poids au début de la saison et tout au long de celle-ci.

Si l’équipement est abîmé, il faut le détruire et le mettre à la poubelle, comme on le ferait pour un banc d’auto pour bébés.

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à m’écrire! Vous pouvez aussi visionner mes capsules vidéo sur ma page Facebook pour voir la bonne façon de le porter.

 

 

Comment choisir la bonne veste!

Posted by Karen Sampson on Monday, May 25, 2020

Références;

Gilets de sauvetage et vêtements de flottaison individuels (VFI)

wearalifejacket.com

Transport Canada

 


Cardio-à-partir-de-la-cinquantaine.jpg

juin 11, 2019

Une bonne endurance cardiovasculaire nous aide à avoir de l’énergie au quotidien. La recommandation pour les 50 ans et mieux est de 3 séances d’entraînement cardiovasculaire d’intensité modérée par semaine, c’est-à-dire qu’il faut être légèrement essoufflé, mais pas à bout de souffle.

La marche est une excellente activité, car elle se pratique dans presque tous les endroits, requiert peu d’équipement et peut se faire quatre saisons par année.

Afin de transformer une simple promenade en une marche vigoureuse, prenez de longues enjambées, étirez la jambe jusqu’en arrière et donnez-vous un petit élan vers le
prochain pas avec la pointe du pied.

Cette technique de marche rapide offre également l’avantage de travailler les muscles de la chaîne postérieure, tels que les fessiers et les ischio-jambiers.

Bonne entraînement!

K:)


April-10th-2019-1280x853.jpg

avril 24, 2019

Une des questions qu’on me pose le plus souvent à titre d’entraîneuse concerne les abdominaux à la suite de l’arrivée de bébé.

Les médias et les réseaux sociaux parlent beaucoup de « retrouver son corps d’avant » et la perte du « poids de grossesse ». Plusieurs personnes proposent des entraînements postnatals souvent axés sur les abdominaux afin de retrouver son corps d’autrefois.

Avant de m’avancer sur les abdominaux en particulier, j’aimerais souligner le point suivant : est-ce que je peux « retrouver » mon corps d’avant la grossesse? À mon avis, non, non et encore non! Le corps de la femme est vraiment extraordinaire, car il crée des êtres humains. Pas mal, comme habileté. Cette création change une femme pour le reste de sa vie (sur plusieurs plans autres que physiques). Est-ce que le corps est détruit après une grossesse? Non, pas du tout! Est-ce qu’il est mieux ou pire qu’avant? Ni un ni l’autre : il est tout simplement différent.

Est-ce que je peux retrouver une bonne forme physique? Une bonne capacité cardiovasculaire? Des muscles forts et fonctionnels? Oui, oui et oui!

Revenons aux abdominaux…

Il est essentiel de connaître le rôle des abdominaux dans notre quotidien. Les abdominaux font partie intégrante de nos muscles stabilisateurs. Bref, ils nous permettent de tenir debout toute la journée. Travailler les abdominaux exclusivement ne va pas amincir le tour de notre taille ni nous faire perdre du gras autour de l’abdomen.

Avoir des abdominaux forts et endurants nous aide par contre à rester debout toute la journée et à prévenir les maux dans le bas du dos. Les abdominaux en forme nous aident à prendre bébé dans nos bras et à transporter la coquille et les multitudes de sacs lors de nos déplacements, et ce, sans nous blesser.

Il est difficile de donner une prescription d’exercices précise pour les abdominaux en période postnatale, car chaque femme est différente et chaque grossesse aussi. Les accouchements varient tellement qu’il est difficile de dire à toutes les femmes ayant accouché, par voie vaginale ou par césarienne, « voici ce que vous devriez faire ».

Il faut considérer principalement la diastase du grand droit de l’abdomen et la tension du fascia qui relie les deux parties de ces muscles. On doit aussi tenir compte de la pression intra-abdominale pour s’assurer qu’elle aide le plancher pelvien, avec la respiration, à retrouver sa force, sa souplesse et ses fonctions.

Donc, par où commencer?

En général…

  1. Apprenez d’abord à engager votre plancher pelvien avant de travailler les abdominaux. Votre entraîneuse, qui possède une formation en entraînement postnatal, peut vous aider, tout comme un physiothérapeute spécialisé dans la rééducation du périnée.

  1. Commencez par des mouvements sans flexion du tronc, comme :

      • Le chien d’arrêt;

      • La planche modifiée;

      • L’élévateur;

      • La planche sur le côté;

      • Le V.

Gardez en tête que renforcer les abdominaux devrait être fait conjointement avec des exercices de renfoncement des fessiers et du plancher pelvien. Afin d’équilibrer le tout, effectuez également des étirements pour les ischio-jambiers et les fléchisseurs de la hanche.

Instagram et Facebook sont remplis de gens avec la bonne volonté de vous aider à retrouver votre forme après un accouchement. Par contre, derrière l’écran, il est difficile pour l’entraîneuse de vous guider et de vous corriger dans vos mouvements. À mon avis, le meilleur investissement pour votre santé est de vous entraîner avec une entraîneuse qualifiée en personne, qui vous aidera à bien apprendre les mouvements, que vous effectuerez par la suite tout le reste de votre vie.

De mon côté, je peux vous enseigner, vous encourager et vous guider dans une série de mouvements conçus pour renforcer les abdominaux. Je peux aussi vous diriger vers un physio, un ostéopathe ou un autre professionnel qui pourra vous aider si vous avez des besoins plus précis.

Au plaisir de s’entraîner ensemble!


Les-tops-5-de-la-musculation-pourles-50-ans-et-mieux-1280x853.jpg

avril 2, 2019

Les changements hormonaux occasionnés par la périménopause et la ménopause ont un impact sur notre flexibilité.

Une flexibilité adéquate nous permet de prévenir les blessures, car lors d’une chute, les muscles peuvent s’allonger davantage afin de se « rattraper » avant que le muscle s’étire trop, entrainant une blessure.

Une bonne souplesse musculaire permet également aux muscles de devenir plus forts. Plus on a de flexibilité autour d’une articulation, plus on peut recruter de fibres dans ce muscles lors du travail de musculation. Donc, la flexibilité nous permet de travailler un plus grand pourcentage de notre muscle.

Lorsqu’on intègre les étirements à notre quotidien, on peut aussi augmenter notre cadence de marche (vélo, natation, etc.), car les articulations qui participent à ce mouvement peuvent s’étirer davantage à chaque enjambée. Résultat : le pas de marche est plus rapide et dynamique, ce qui nous permet de profiter des bienfaits de l’activité cardiovasculaire.

La recommandation de base pour les étirements pour les 50 ans et plus est de 3 séances d’étirements de 15 minutes par semaine.


2019-01-30_21045315_photo_by_Allen_McEachern-1280x853.jpg

avril 2, 2019

Pour le travail, pour le lavage et pour l’entraînement. Au fond, tout le monde sait que bouger est important pour le corps, la santé et le moral.

S’entraîner avec des amis rend la tâche plus agréable et, des fois, on s’amuse!

Utiliser des applis pour concrétiser son travail, voir son progrès et garder un compte rendu peut aider à se fixer des objectifs, réaliser des gains et maintenir un bon niveau de motivation.

Saviez-vous qu’il y a des applis qui enregistrent aussi la distance, le dénivelé, la température lors de chaque sortie et le nombre de sentiers différents parcourus au cours d’une saison? La santé n’est pas seulement une histoire de calories et de ce qu’on a mangé…

Les cours de conditionnement physique en groupe ont connu une grande popularité au cours des 40 dernières années. Les formats ont changé, les lieux aussi, mais la base reste pareille : lorsqu’on s’inscrit, on prend un engagement avec soi-même, avec un prof qui nous attend, un engagement financier et envers un groupe de personnes ayant des champs d’intérêt semblables aux nôtres… Et cela nous motive à continuer notre activité physique!

Et qui sait? Vous pourrez même vous faire des amis…


IMG_6133-1280x962.jpg

mars 19, 2019

La santé mentale est un sujet que notre culture aborde avec plus d’ouverture d’esprit qu’il y a 35 ans, mais c’est encore un sujet délicat qui met beaucoup de gens mal à l’aise.

Depuis déjà une dizaine d’années, les acteurs du domaine de la santé et du conditionnement physique sonnent l’alarme : notre mode de vie de plus en plus sédentaire nuit à notre santé physique. Les bienfaits physiques d’une vie active sont nombreux : masse musculaire adéquate, meilleur sommeil, meilleure gestion des hormones, prévention de l’ostéoporose, fonction adéquate du plancher pelvien, diminution des risques de développer une maladie cardiovasculaire et même certains cancers.

Sur le plan de la santé mentale, l’activité physique apporte également son lot de bienfaits : une meilleure image de soi, un cerveau plus éveillé et mieux oxygéné, une meilleure mémoire, une diminution du stress, un sentiment de bien-être et de réussite après avoir relevé un défi physique.

Dans le cas des cours que j’anime, on peut ajouter à tout ça les bienfaits d’être en plein air et le fait d’être en groupe. En effet, s’entourer de gens avec des valeurs semblables aux nôtres et prendre une pause de notre quotidien en côtoyant des gens qui ne connaissent peut-être pas les tracas de notre quotidien nous permet de prendre une pause de notre réalité, qui peut s’avérer bénéfique dans les moments plus difficiles de la vie.

Ceux qui me connaissent depuis plusieurs années et qui me côtoient à l’extérieur de mes activités professionnelles savent que la santé mentale est une réalité présente dans mon quotidien, et ce, depuis que j’ai neuf ans.

La dépression et l’anxiété sont des troubles chroniques auxquels je fais face au quotidien. Les défis sont plus ou moins présents selon les chapitres de la vie, mais la réalité est que c’est un problème de santé que je dois accepter et avec lequel je dois apprendre à vivre.

Des fois je me dis que ce n’est pas pour rien que mon parcours de vie m’a amenée dans le domaine de l’activité physique. Que ce n’est pas un hasard si je dois bouger au quotidien.

Une chose est certaine, jouer dehors et bouger me font toujours du bien. Le stress diminue, l’anxiété est atténuée et le cerveau voit plus clair, et pas juste pendant la séance, mais durant les heures et jours qui suivent.

Donc, mon conseil le plus précieux pour vous? Bougez. Tous les jours.

K:)


IMG_5440-1280x960.jpg

mars 18, 2019

Une bonne endurance cardiovasculaire nous aide à avoir de l’énergie au quotidien. La recommendation pour les 50 ans et mieux est 3 séances d’entraînement cardiovasculaire d’intensité modérée par semaine, c’est-à-dire légèrement essoufflée, mais pas à bout de souffle. Une programme régulier d’activité cardio-vasculaire aide a diminuer les risques de maladies cardiaques, AVCs et dépression. 

La marche est une excellente activité car elle se pratique dans presque tous les endroits, requis peut d’équipement et peut se faire equates quatre saisons par année. En plus de contribué à l’amélioration de la santé cardio-vascualire, la marche rapide peut aider à tonifier les muscles des bras et des jambes et peut aussi aider à maintenir de la souplesse dans l’articulation de la hanche.

Afin de transformer un simple marche en marche vigoureuse, pensez à prendre de longues enjambées, à étirer la jambe jusqu’en arrière et à vous donner un petit élan vers le prochain pas avec la pointe du pied. Cette technique de marche rapide offre également le bien faits de travaillé les muscles de la chaîne postérieure tel que les fessiers et les ischio-jambiers.


mes-conseils-pour-garder-vos-pie.jpg

janvier 24, 2019

Comment garder ses pieds au chaud à -30

Posted by Karen Sampson on Tuesday, January 22, 2019

Aujourd’hui, j’aimerais vous parler des pieds. Pourquoi? C’est parce que je reviens tout juste de mes cours au Domaine Saint-Bernard. Il faisait un beau soleil, le ciel était bleu, la neige était blanche et il n’y avait pas de vent. C’était super, mais il faisait -30 oC… Comment peut-on profiter d’une belle journée froide d’hiver sans avoir froid aux pieds?

 

D’abord, les bas. Je choisis toujours des bas de ski alpin parce qu’ils sont un peu plus épais. Ils sont conçus pour évacuer l’humidité et garder les pieds au sec. C’est d’ailleurs le secret pour garder les pieds au chaud : ils ne doivent pas être humides. J’aime le modèle qui monte jusqu’aux genoux parce qu’il reste bien en place. Il est préférable d’enfiler vos bas une fois que vous êtes arrivés au Domaine Saint-Bernard ou au parc Daniel-Lauzon. Si vous les enfilez dans la maison et que vous entrez dans l’auto chauffée, il y a de bonnes chances que vous ayez chaud et que les bas deviennent humides, et lorsque vous sortirez dehors à -30 oC, vous aurez froid.

 

Ensuite, les bottes aussi doivent rester au sec. J’ai un support de séchage chauffant sur lequel je place toutes les bottes de la famille. Lorsqu’elle est en marche, la barre chauffe et évacue l’humidité des bottes. L’appareil fonctionne aussi bien pour les espadrilles et les bottes de ski que pour les bottes de randonnée. Si vous n’avez pas un appareil comme celui-ci, il suffit de bien ouvrir la botte et de la placer près du calorifère pour qu’elle ait la chance de sécher. Si possible, ôtez la semelle afin que les différentes parties sèchent plus rapidement. Un autre truc : vous pouvez placer des boules de papier journal dans la botte. Elles absorberont l’humidité.

 

Si vous avez besoin de plus de chaleur dans vos bottes, vous pouvez vous procurer dans les magasins de sport des chauffe-orteils adhésifs, communément appelés « hot shots ». Elles comportent un autocollant derrière que vous collez sur votre bas, par-dessus les orteils, et ça donne un peu de chaleur lors de l’entraînement.

 

Finalement, si vous préférez quelque chose qui n’est pas à usage unique, vous pouvez acheter des semelles chauffantes électriques. J’en ai installé dans mes bottes de télémark. La batterie se trouve derrière, et elle peut être branchée pour se recharger, comme un téléphone portable. Il y a un fil qui se rend jusqu’à la semelle et permet de la chauffer. On peut aussi l’installer dans des bottes de marche.

 

Pour terminer, je vous recommande d’apporter une paire de bas de rechange, que vous pourrez mettre après l’entraînement.

 

Voilà mes conseils pour garder vos pieds au chaud par temps froid, parce que comme vous le savez, on s’entraîne beau temps, mauvais temps, qu’il fasse -30 oC ou 20 oC!

 

Sur ce, bon entraînement!